Une étude d’impact réalisée par l’interfédération FNAT, UNAPEI, UNAF avec un cabinet indépendant CITIZING démontre que le coût engendré par les services de protection des majeurs à la société permet d’économiser bien plus que ce que nous coûtons.
Cette étude vise à objectiver l’intérêt de la protection juridique des majeurs tant pour les personnes protégées elles-mêmes, que leur altération soit liée à l’âge, à un handicap ou à un trouble psychique, que pour la société et les finances publiques.
A travers cette étude, il s’agit de sortir de l’intuition et d’apporter la preuve par l’euro que l’intervention des MJPM auprès des personnes protégées à un impact socio-économique positif. Aussi, ce dispositif ne peut être vu autrement que comme un investissement social avec des retombées positives sociétales, économiques et sociales.
Sans aborder dans le détail le contenu de cette étude, nous pouvons affirmer sur la base d’une méthodologie issue de l’économétrie, que l’investissement financier dans la protection des plus vulnérables (PJM) permet de réaliser des gains socio-économiques de plus d’un Milliard d’euros pour la collectivité et les finances publiques.
Sur la base de ce travail, nous entendons mobiliser sur le plan national, mais aussi régional et départemental, les pouvoirs publics sur l’urgence de mieux protéger les majeurs les plus vulnérables en accordant davantage de reconnaissance et de moyens à celles et ceux qui assument leur protection et accompagnement.
